Les passions dans la vie sont très importantes. Elles sont un souffle d’air et nous apprennent constamment. Je me suis toujours beaucoup intéressé à certaines choses, au point d’en faire des passions. Mais si j’y songe, elles ont » presque » toutes un point commun : L’histoire.
Passionné depuis tout jeune par le bricolage et l’électronique, je me suis beaucoup intéressé à la radio. Ceci m’a amené à pratiquer la cibi, dans une convivialité humaine incroyable avec toute une bande d’amis. C’était au début des années 90. Et de fil en aiguille, je suis devenu animateur sur une radio locale à Leforest. J’ai eu l’occasion d’y animer une émission sur les phénomènes paranormaux le mercredi soir, en présence d’un médium. J’ai quitté cette radio lors de mon service militaire au 13ème régiment du génie, à Trèves en Allemagne, pour rejoindre à l’issue une autre radio locale sur Douai, jusqu’au début des années 2000.
Radio du douaisis 1998
Je me suis intéressé à la généalogie grâce à laquelle j’ai énormément appris sur ma famille. Cela m’a même permis d’écrire mon premier ouvrage amateur : le livre de la famille DHAINAUT. Celui-ci contient (en plus de tout un tas de fautes) toutes mes recherches, les actes, les anecdotes, et ce, depuis l’an 1630 dans un petit village du Nord, en Pévèle. J’ai dû passer 2 années à éplucher de vieux grimoires poussiéreux aux archives de Lille. À l’époque, c’était un peu comme fouiller dans la bibliothèque de Poudlard. La généalogie m’a permis de découvrir des histoires parfois bouleversantes, de faire revivre des membres de la famille oubliés des mémoires, et de réaliser de belles choses dont je resterai fier pour le restant de ma vie.
Un de mes travaux généalogiques en 2008
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Amoureux des châteaux, des vieilles pierres et du Moyen Âge, je suis allé voir un jour, un spectacle son et lumière à Montigny en Ostrevent, près de Douai. Quelle émotion ce soir-là ! Un moment magique, magnifique devant ce château. J’ai rejoint la troupe, je ne pouvais pas faire autrement. J’y suis resté quelques années et j’en garde de merveilleux souvenirs. Je me souviendrai toujours de la plupart d’entre eux, et de Jean-Marie dont j’ai appris le décès bien plus tard.
Médiévales en l’an 2000
Puis vinrent les années » prospection « , où je me suis mis à la recherche de petits objets perdus par nos ancêtres, dans les champs, avec un détecteur de métaux. Vous n’avez pas idée à quel point nos vieux avaient les poches trouées. Bref, un domaine pour lequel j’ai eu l’occasion de programmer le premier logiciel informatique d’archivage des objets trouvés par les passionnés de détection. Ce qui m’a amené à rejoindre bénévolement, avec un ami passionné comme moi, le service archéologique de Douai, sous autorisation préfectorale. Quelle époque formidable. J’avais l’occasion de me plonger dans le passé, dans l’imaginaire de la vie des gens dont ne subsistaient que quelques ossements. J’ai énormément appris au travers des différents chantiers de fouilles auxquels j’ai participé, et l’équipe était formidable. Des gens sympathiques dont je garde un merveilleux souvenir.
Chantier archéologique 2002
Qui aime les vieilles pierres, qui aime les légendes, aime la Bretagne. Et je ne me suis pas mis à l’aimer d’un coup, comme ça, par magie, mais d’avoir une sœur qui y vit (sûrement pas par le plus grand des hasards) fut une chance incroyable de découvrir cette région, ses légendes, sa culture et ses mystères. En revanche, ce qui m’est venu d’une façon que je ne m’explique pas encore, est cet attrait soudain pour la musique Bretonne. Au point, d’ailleurs, d’en être arrivé à la pratiquer, moi qui étais un cas désespéré pour mes professeurs de musique au collège. J’ai appris la cornemuse écossaise. En disant cela, personne ne peut se rendre compte à quel point cela pouvait paraître insensé à l’époque. Dès l’âge de 32 ans, je me suis lancé avec une telle motivation que les progrès furent rapides. J’ai fini par suivre quelques stages en Bretagne, puis par rejoindre une formation Bretonne (un bagad) à Lille et un Pipeband (ensemble écossais) local, que nous avions formé avec des amis. Là encore, j’ai vécu des moments formidables. Cela m’a permis, encore une fois, de réaliser de belles choses et surtout de rêver à ces hautes terres des Highlands écossaises, et de sentir constamment le vent d’Ouest, loin des côtes sauvages de Bretagne lorsque je n’y étais pas.
Bagad de Lille 2007 (à gauche)
Je me suis toujours intéressé au climat. Certes cela n’a rien à voir avec l’histoire, mais d’une certaine manière avec le temps. Plus sérieusement, je noue une certaine passion pour les extrêmes climatiques, telles que les tempêtes, les vagues de froid. Cela m’a amené à comprendre les structures nuageuses, étudier les différentes données qui permettent de réaliser quelques modestes prévisions amateur, mais surtout de mieux comprendre la complexité des mouvements de l’atmosphère et des masses d’air. Je ne vous exposerai pas mes points de vue sur le réchauffement climatique, cela risquerait de ne pas être politiquement correct.
Qui dit intérêt pour les extrêmes climatiques, dit passion pour les orages. C’est en 2013 que je me suis investi dans cette passion de « Chasseur d’orages« . D’abord seul, j’ai fini par y entraîner mon meilleur copain. Une passion est contagieuse, méfiez-vous. D’ailleurs, je crois avoir contaminé plusieurs personnes avec les miennes. Depuis, je suis amené à sillonner la région en prévoyant les orages, leur secteur, leur potentiel. Demeurant patient, sur place, pour attendre le bon moment et photographier l’instant. Immortaliser un éclair qui ne dure qu’un dixième de seconde. J’ai même eu l’occasion, à Strazeele, de photographier le début d’une tornade qui a tenu quelques minutes. Forcément, cela m’a amené à m’intéresser à la photographie, avec de très modestes connaissances toutefois, car elle n’est pour moi qu’un outil, en plus de tous les instruments météo dont il m’a fallu m’équiper. J’ai eu la chance de pouvoir tourner quelques images lors d’orages violents, qui ont été diffusées sur le journal régional de France 3, ainsi qu’au JT de France 2.
Saison orageuse 2014
Radiocommunication et contacts longues distances
(avec, je l’espère, le passage de l’examen de radioamateur dès que le temps me permettra de travailler mes connaissances en électronique et électrotechnique.)
Et puis… me voilà à l’écriture. Allez savoir pourquoi, je ne me l’explique pas moi-même. J’ai débuté avec quelques histoires insolites et loufoques dans lesquelles j’intégrais mes amis sur Facebook. Pour plaisanter, je leur donnais des rôles totalement caricaturaux. Heureusement, ils avaient de l’humour. Je ne le savais pas encore à ce moment-là, même si j’avais l’ébauche d’un scénario qui me trottait dans le coin de la tête en me disant: « Un jour… qui sait… », mais j’allais progresser et cela allait m’amener là où je suis arrivé aujourd’hui. Alors, j’ai commencé à écrire pour quelques concours de nouvelles et j’ai développé mon style. Cela s’est fait au fur et à mesure, et j’apprends encore constamment. Je pense avoir encore des choses à raconter, pour qui voudra les lire.
J’espère avoir encore une longue route à parcourir, il y a encore des tas de choses que j’aimerais explorer, et qui ne me viennent même pas encore à l’idée, mais qui le feront, le moment venu. De cela, je ne m’inquiète pas.
Je ne peux pas écrire ces quelques lignes sans penser à ma grand-mère, à laquelle je songe chaque jour depuis ce matin de juillet 1996. Parce que si elle n’avait pas été ce qu’elle a été, je n’en serais peut-être pas là aujourd’hui. Je n’aurais pas eu le goût pour les vieilles photos, les vieux souvenirs, pour ces mémoires dans lesquelles on ne doit jamais cesser de puiser, mais continuer d’alimenter et de perpétuer. Non pas pour se rappeler avec nostalgie, mais pour se voir avancer et faire avancer les autres. Quoi que nous fassions, nous ne devons jamais le faire pour prouver quoi que ce soit aux autres, mais le faire avant tout avec cœur. Si avoir confiance en soi n’est jamais simple, alors faisons confiance en nos destins.