La Quatrième dimension, source d’inspiration
Mes influences :
La quatrième dimension, oui, mais pas seulement.
Comme je le dis toujours : je ne fais qu’écrire ce que j’ai toujours rêvé de lire, mais qu’importe ce qu’écrit un auteur, il ne le fait jamais par hasard ni au hasard. L’inspiration est une chose indissociable de l’imaginaire. Elle se traduit parfois de déclics dans notre quotidien, d’anecdotes que l’on nous a racontées, d’observations de la vie autour de nous, de nos amis, de notre famille, parfois même de gens que l’on ne connait pas. Elle est comme une lumière, une étincelle qui surgit ou que l’on peut trouver simplement en s’isolant dans une sorte de bulle et la laisser venir à nous, telle une amie bienfaitrice guidée par la providence. Mais cette inspiration ne vient forcément pas de nulle part, elle ne tombe pas du ciel, elle puise sa force dans ces flammes qui brûlent en nous, dans ces choses qui nous intriguent et nous passionnent. Nous avons tous des genres de lectures ou de films qui nous attirent plus particulièrement. Que ce soient les policiers, la science fiction, le fantastique ou les histoires d’amour à l’eau de rose. Lorsque nous voulons écrire, alors l’inspiration s’inspire de nous, en quelque sorte.
En ce qui me concerne, je ne pourrai jamais nier cette fascination pour la série : » La quatrième dimension « . Une vieille série à l’aube des séries, si je puis dire. Ses premiers épisodes fantastiques datent de la fin des années 50. De vieux épisodes en noir et blanc, mais ô combien fascinants. Un génie scénaristique époustouflant, parfois visionnaire. Un savant mélange de fantastique, de surnaturel, de science fiction et d’authenticité. Une complexité, mais une cohérence dans les scénarios qui, à ma connaissance, n’a jamais été égalée dans le genre, avec des chutes finales qui nous laissent souvent perplexes ou songeurs. Je regardais cette série lorsqu’elle était diffusée dans les années 80. Elle a incontestablement contribué à mes influences et mes sources d’inspiration.
La science fiction:
La science fiction apporte un vaste domaine à explorer, une source d’inspiration intarissable. Mais en son seing, il m’a toujours manqué quelque chose. Je m’ennuie très vite s’il ne s’agit que de physique, de théories scientifiques, de vaisseaux spatiaux, ou d’extra-terrestres, et je considère que l’imaginaire se restreint si on l’enferme dans une certaine probabilité scientifique. C’est pourquoi j’aime explorer d’autres univers comme le surnaturel, le paranormal, car lorsqu’ils se retrouvent en complémentarité avec la science fiction, naît alors le genre fantastique.
J’ai mis un certain temps avant de comprendre que c’était vraiment cet univers que je recherchais, et dans lequel je me plaisais à voyager. Forcément, c’est dans celui-ci que je me suis alors lancé pour l’écriture.
Émotions:
Il n’y a pas des centaines d’œuvres, tant cinématographiques que littéraires qui m’ont inspiré. Je n’ai jamais été un curieux des grands ouvrages, des grands classiques ou des grands auteurs, peut-être à tort me diront certains, mais je préfère piocher moi-même dans ce qui est susceptible de me plaire. Je n’ai pas d’auteur favori. En réalité, je ne puise pas mon inspiration dans des œuvres en particulier, mais principalement dans le vécu. Le mien ou celui des autres. C’est tout un ensemble d’influences qui me collent à la peau, qui me plaisent. Mais à leur manière, toutes ces œuvres ont contribué à matérialiser tous les aspects que j’aime retranscrire et ressentir. Certaines sur l’émotion, d’autres sur le frisson, d’autres sur le suspens, la complexité d’un scénario, tout en le maintenant fluide, facile et plaisant à lire, suscitant la curiosité du chapitre suivant.
Les romans et films qui m’ont marqué.
Pour citer quelques exemples de livres ou de films que j’apprécie : Le livre de la mort (que je recommande aux passionnés de légendes celtiques) de Anatole le Braz, le film Braveheart, Robin des bois prince des voleurs avec Kevin Costner, le roman Prisonniers du temps de Michael Chrichton, la machine à explorer le temps de HG-WELLS (le premier roman seulement, j’ai nettement moins aimé la suite. À défaut des romans, le film est très bien lui aussi). Puis il y a aussi : hanté de James Herbert, la dame en noir avec Daniel Radcliff (j’ai trouvé le roman moins bon que le film, alors que c’est souvent le contraire), les autres avec Nicole Kidman, les films de Robin Williams, un long dimanche de fiançailles, et des tas d’autres, tout aussi diversifiés les uns que les autres, mais qui contribuent à ce mélange de formes et d’aspects qui me plaisent. Sans compter mes lectures qui s’étendent encore. Mes goûts s’étendent même sur des séries, des films ou des romans post-apocalyptiques ou survivalistes, voire même historiques. La Première Guerre mondiale est historiquement, comme le Moyen Âge, une période qui m’intrigue beaucoup.
Je suis très difficile en lecture. Il m’arrive de lâcher rapidement un roman qui me semblait pourtant prometteur ou m’avait été conseillé. Je pourrais exposer toutes les raisons à cela, mais ce n’est pas le sujet. J’aime simplement les romans immersifs et prenants dès les premières pages ou les premiers chapitres, et c’est dans cet état d’esprit que j’écris moi-même.